Témoignage et conseils de Julie
- BABI
- 11 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 sept.
Julie maman de Raphaelle (2018)

La première année a été très dure, épuisante pour moi. Le manque de sommeil, car ma fille dormait très peu et se réveillait tout le temps a été horrible. Le manque de solutions de la part des professionnels également : j’ai eu l’impression que personne ne pouvait vraiment m’aider, notamment pour les questions de biberon et d’allaitement. On me disait « Elle finira par manger », mais elle refusait catégoriquement, surtout chez la nounou. Du coup, elle compensait la nuit, ce qui m’empêchait de dormir.
La sur-sollicitation constante : Je ne pouvais pas la poser, elle ne dormait pas dans la poussette, ni dans un lit à barreaux. La nounou pensait qu’elle « s’habituerait », mais ça n’a jamais vraiment fonctionné donc j’ai du la retirer de chez la nounou.
Le sentiment de solitude a été très dur : j’avais l’impression d’être seule au monde, sans réponse vraiment adaptée à un bébé comme le mien, personne ne me comprenait.
Quels conseils je pourrais donner aux parents de BABI ?
1. Surtout s’écouter et se faire confiance : personne ne connaît mieux le bébé que sa propre maman, pas même le pédiatre. « Je suis 24h/24 avec mon enfant, je sais repérer quand ça ne va pas et quand les conseils sont adaptés ou non.
2. Accompagner son bébé, sans se calquer sur les ‘standards’ : les méthodes classiques ne fonctionnent pas forcément. Si bébé refuse le biberon, s’endort seulement contre toi, etc., mieux vaut s’adapter plutôt que de lutter.
3. Prendre du temps pour soi : même avec un bébé très demandeur, il faut essayer d’aménager des moments de respiration (douche, soin de soi, etc...). C’est dur de ne pas culpabiliser, mais c’est indispensable pour tenir moralement.
4. Accompagner les émotions de l’enfant : accepter qu’un bébé pleure ou fasse des colères pour exprimer un désaccord. Ne pas le laisser pleurer seul, mais l’accompagner, en posant des mots sur ce qu’il ressent.
5. Choisir ses combats : Céder sur certaines choses (ex. le choix d’une tenue) et être ferme sur d’autres (ex. le fait de goûter à un aliment avant de dire qu’on n’aime pas, dire Bonjour pour être poli). Cette hiérarchie des priorités protège la santé mentale de tout le monde.

Commentaires